Le chauffage au bois : ce qu'il faut savoir
- 1. Le fonctionnement du chauffage bois
- 2. Les types de chauffage au bois
- 3. Les endroits pour l’installation
- 4. Les économies réalisées dans le cadre d’un chauffage au bois
La technique du chauffage au bois vous intéresse, mais vous ne savez pas trop par où commencer ? A travers ces quelques lignes, nous récapitulons pour vous le fonctionnement de l’énergie au bois, ainsi que les meilleurs moyens d’en profiter au maximum de votre chauffage. Prêt à passer aux énergies renouvelables pour mieux vous chauffer ?
Le fonctionnement du chauffage bois
Actuellement, le chauffage au bois peut servir de chauffage central ou de système d’appoint selon les besoins, uniquement grâce à l’évolution des technologies. On considère que près d’une famille sur trois utilise le bois pour se chauffer, et ce quel que soit par ailleurs la méthode employée. De la même façon, une maison individuelle sur deux utilise le bois comme mode de chauffage, en tant que source d'appoint ou source principale.
Le principe de fonctionnement est simple : lors de la combustion dans une chambre adaptée, le bois émet une quantité de CO2 dans l’atmosphère, équivalente à celle qui a été absorbée durant la phase de croissance de l’arbre. Étant donné que la France dispose d’un programme de gestion durable des forêts, les émissions de gaz à effet de serre se valent. Cependant, et afin de limiter les rejets de particules toxiques, il est important de pouvoir disposer d’appareils performants, et d’un bois de qualité, c’est-à-dire autant que possible propre et sec.
Les types de chauffage au bois
Pour chauffer votre logement, il est important de choisir le bon type de chauffage au bois. On dénombre actuellement deux modèles de chaudières fonctionnant avec l’énergie du bois : les chaudières à bois « classiques » fonctionnent ainsi sur le modèle des chaudières au fioul, en utilisant des combustibles « solides » comme les bûches, les plaquettes ou les granulés (appelés également pellets). Les chaudières automatiques, quant à elles, disposent d’une alimentation programmée au moyen d’une vis sans fin. Ces deux modèles peuvent néanmoins assurer les besoins en chauffage central et eau chaude sanitaire de toute la maison.
Viennent ensuite les modèles de poêles à bois, qui permettent de couvrir une grande partie des besoins en chauffage de la maison, à condition de disposer d’une excellente isolation thermique et d’une maison basse consommation. On les retrouve généralement au centre de l’habitation, sous la forme d’appareils esthétiques de petite ou moyenne puissance et qui diffusent la chaleur par convection ou et par rayonnement. A noter que certains modèles de poêles à bois hydro permettent également de chauffer l’eau des radiateurs, grâce à l’intégration d’un circuit à eau froide.
Les endroits pour l’installation
La question de l’emplacement d’un chauffage au bois est essentielle : en effet, votre équipement doit répondre non seulement d’une bonne répartition générale de la chaleur, mais doit également vous assurer d’être en conformité avec la réglementation en vigueur. Ainsi, l’emplacement de votre futur poêle à bois dépend avant toute chose de l’emplacement du conduit d’évacuation des fumées qui est dépendant de cette réglementation et pour vous aidez dans l’installation suivez notre guide.. Plusieurs règles sont à prendre en compte pour éviter tout risque de départ de feu :
- Le conduit d’évacuation des fumées doit être doté d’un débouché dépassant le faîtage (c’est-à-dire la toiture), de 40 cm
- La paroi extérieure du conduit doit être mise à bonne distance de tous les matériaux combustibles. Cette distance peut aller jusqu’à 10 cm suivant la nature du conduit de fumée
- Vous serez sans doute contraint d’installer une plaque de protection sous le poêle, dans le cas d’un plancher inflammable
Les économies réalisées dans le cadre d’un chauffage au bois
Le montant des économies réalisables, rien qu’avec l’installation d’un système de chaudière à granulés de bois est remarquable et peut aller chercher jusqu’à 751 € par an*. Le rendement des appareils à bois est logiquement consécutif de cette économie : ainsi, les poêles à bûches classiques permettent d’atteindre 40 à 80%, et plus de 80% pour les poêles à granulés.