Le CITE vous permet de bénéficier d’un abattement de 30% du montant de vos travaux sur votre avis d’imposition. L’éco-PTZ, quant à lui, est un emprunt pouvant atteindre 30 000€ et dont les intérêts sont intégralement payés par l’Etat. Ces premières aides n’imposent pas de conditions de revenus. La prime énergie, également appelée Certificats d’Economies d’Energie (CEE), est versée sous forme de bon d’achat, de chèque énergie ou de carte carburant prépayée. Le montant de cette subvention varie selon le département, la surface à chauffer, le type d’installation et le niveau de ressources. Enfin, les aides de l’Anah du programme Habiter Mieux sont des subventions accordées aux revenus modestes et très modestes pour l’achat et l’installation d’un poêle à bois. Le montant de la subvention peut atteindre 3 000€ en fonction des revenus. Des aides régionales et départementales soutiennent également l’installation de ce type de chauffage.
Avant tout achat d’un poêle à bois il est impératif de réaliser les ajustements nécessaires en termes d’isolation, notamment l’isolation des combles ou des ouvertures où les déperditions de chaleur sont les plus fréquentes. Ce type de rénovation est également éligible aux aides précédemment évoquées.
En revanche, l’entretien annuel de votre poêle à bois, le ramonage, n’est pas éligible aux aides.
Tout aussi agréable qu’un foyer ouvert ou qu’un insert à bois, le poêle à bois dispose cependant d’un pouvoir calorifique plus important. Ce mode de chauffage, utilisé comme chauffage d’appoint en complément d’un chauffage électrique par exemple, s’impose également comme un véritable chauffage principal. Se chauffer au bois grâce à ce type d’appareil réduira votre consommation et donc votre facture énergétique, à condition que l’installation soit réalisée dans les règles de l’art et réponde aux normes en vigueur.