Le compteur d'énergie est une installation obligatoire dans les immeubles équipés d'un système de chauffage collectif. Quel est son rôle ? Comment fonctionne-t-il ? Combien coûte-t-il ? Quelle est la différence entre un compteur d'énergie thermique et un répartiteur de frais de chauffage ? Dans cet article, découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cet instrument de mesure incontournable pour les copropriétés.
Tout immeuble équipé d'un système de chauffage ou de climatisation collectif doit posséder une installation permettant de calculer la consommation de chaque logement : un compteur d'énergie.
L'obligation est levée dans deux cas de figure : soit les travaux sont techniquement impossibles à mettre en œuvre, soit leur coût est excessif par rapport aux économies envisagées.
Le compteur d'énergie permet d'individualiser la facture de chauffage (et éventuellement de climatisation) au sein d'une copropriété. Il permet également aux foyers d'analyser leur consommation, de se responsabiliser... et donc de réaliser des économies d'énergie sur le long terme. Selon une étude de l'Ademe réalisée en 2018 sur plus de 400 logements, ce type d'installation a permis de réduire la consommation moyenne de 15 % !
Derrière le terme "compteur d'énergie", se cachent deux types d'appareils que nous décrirons plus bas :
Également appelé compteur de calories ou compteur de chaleur, le compteur d'énergie thermique concerne les installations de chauffage collectif alimentées par une boucle horizontale. Les bâtiments neufs sont les premiers à être équipés de ce type de distribution. Au total, ils représentent seulement 10 % des logements en copropriété.
Le CET s'installe sur le retour circuit qui alimente chaque appartement, à l'intérieur d'une gaine technique (gaine palière ou gaine logement). Il est composé des éléments suivants :
Plus répandu, le répartiteur de frais de chauffage est adapté aux installations de chauffage collectif alimentées par une boucle verticale. Alors qu'il suffit d'installer un seul CET par appartement, il faut installer un RFC sur chaque radiateur du logement.
Il existe deux types de répartiteurs de frais de chauffage :
Le prix d'un compteur d'énergie peut varier de 180€ à 1000 € en fonction du type de matériel, de la technologie et de la nature des relevés (chauffage ou climatisation).
Cependant, les copropriétés achètent rarement les équipements. En général, elles souscrivent un contrat qui comprend la location du matériel, la mise en service, l'entretien et les opérations de relevé. Le coût est de 4 à 6 €/an par radiateur pour les RFC, et de 35 à 40 €/an par logement pour les CET.
À noter : dans certains cas, les travaux sont éligibles à l'éco-prêt à taux zéro. Ils doivent alors être réalisés par un professionnel RGE (reconnu garant de l'environnement) dans le cadre d'une rénovation énergétique.
Voici ce qu'il faut retenir de votre lecture :
Un ménage consomme en moyenne 40 à 60 % de ses dépenses énergétiques en chauffage. De plus, le prix de l’énergie est toujours plus coûteux : le fioul ou le gaz naturel affichent des tarifs élevés. Récemment, l’électricité, qui était jusqu’alors la moins chère, a subi une hausse conséquente du prix du kWh. Ainsi, les factures de chauffage ne cessent d’augmenter et deviennent parfois difficiles à payer. Alors pour baisser votre consommation de chauffage en hiver et améliorer vos performances énergétiques, voici tous nos conseils pour effectuer des travaux de rénovation énergétique en choisissant le meilleur système de chauffage éligible aux aides financières de l’état. Nous vous livrons aussi tous les gestes simples à adopter pour réaliser des économies d’énergie.
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