La pompe à chaleur aérothermique
La pompe à chaleur aérothermie exploite les calories présentes dans l'air pour chauffer ou refroidir un logement. Afin de mener à bien sa mission, la pompe à chaleur transmet les calories présentes dans l'air extérieur à l'intérieur grâce à un ventilo-convecteur. 2 unités sont donc nécessaires : une à l'extérieur, l'autre à l'intérieur.
La PAC air-air contient un fluide frigorigène qui se réchauffe et monte en pression au contact des calories puisées dans l'air extérieur, et qui va transmettre la chaleur à l'intérieur du logement via des émetteurs de chaleur. Si la pompe à chaleur air-air ne peut pas assurer la production d'eau chaude sanitaire (ECS), elle n'en reste pas moins un système rentable qui possède un COP de 3 environ.
La PAC air-eau quant à elle, capte les calories à l'extérieur et les restitue dans le circuit d'eau chaude et de chauffage, à l'instar de radiateurs ou d'un plancher chauffant. Couplée à ce dernier, la pompe à chaleur aura un rendement énergétique optimal, sans compter que le plancher chauffant procure un confort thermique idéal grâce à la diffusion d'une chaleur douce et homogène. Ce type de PAC peut aussi assurer la production d'ECS.
La pompe à chaleur géothermique
Contrairement à la pompe à chaleur aérothermique, la PAC géothermique puise les calories dans le sol. Cette énergie gratuite permet de rentabiliser la pompe à chaleur en quelques années seulement, ce qui en fait un équipement tant écologique qu'économique, tout comme sa consœur.
La pompe à chaleur géothermique fonctionne grâce à de nombreux capteurs enfouis dans le sol et qui en captent la chaleur avant de la restituer, via un circuit d'eau chaude ou de chauffage, grâce à des radiateurs ou à un plancher chauffant.
Si l'aérothermie n'impose aucune contrainte particulière, la géothermie en revanche nécessite de bénéficier d'une surface de terrain assez conséquente afin de pouvoir y implanter le réseau de captage. Le plus utilisé est le réseau de captage au sol, qui nécessite toutefois une surface de terrain égale à au moins 1,5 fois la surface à chauffer. Si le terrain est trop petit pour une telle installation, il faudra se tourner vers le captage vertical au sol : les capteurs sont alors enfouis à une profondeur pouvant atteindre 100 m, ce qui les rend néanmoins moins sensibles aux changements de température. Enfin, le captage sur nappe phréatique est également possible et présente même un COP de 5 !
Les performances et la rentabilité des pompes à chaleur ne sont plus à démontrer : utilisant les énergies propres et diffusant une chaleur très agréable, elles présentent de nombreux atouts. Et si l'aérothermie nécessite moins de contraintes d'installation, la géothermie sera moins sensible aux variations de chaleur et pourra se montrer plus performantes durant les périodes de grand froid ou de grandes chaleurs. Il ne tient qu'à vous de faire le meilleur choix pour votre logement !