Plusieurs types de carrelages sont disponibles, alors lequel choisir ?
Vous avez décidé de faire poser du carrelage dans votre salle de bains ou dans votre cuisine ? Ce revêtement sera-t-il soumis à des passages fréquents ?
Découvrez Kuni d'ImolaLe carrelage connaît un grand succès et près de 26% des foyers ont déjà adopté ce revêtement pour leur logement. Mais choisir un carrelage peut s’avérer être une tâche difficile. En effet il ne suffit pas de penser qu'à l’esthétique. Le budget, la durée des travaux ainsi que le type de carrelage sont autant d’éléments qui doivent être pris en compte pour parvenir à un résultat optimal.
Vous avez décidé de faire poser du carrelage dans votre salle de bains ou dans votre cuisine ? Ce revêtement sera-t-il soumis à des passages fréquents ?
Découvrez Kuni d'ImolaLe budget a aussi son importance dans le choix de votre revêtement. Le plus cher est sans conteste le marbre - plus de 200 euros le m². Viennent ensuite le grès cérame, la faïence, le granite et le ciment qui avoisinent les 150 euros par m². Toutefois, si vous envisagez de dépenser moins, plusieurs possibilités s’offrent à vous : le carrelage d’imitation, la tomette, le grès étiré ou encore la pierre calcaire coûtant environ 100 euros le m². Terre cuite, mosaïque, ardoise, travertin ou pâte de verre sont bien moins chers.
Découvrez Bistrot de SettecentoLa pièce est-elle très humide ? Le sol va-t-il subir des salissures répétées - cuisine, rez-de-chaussée... ?
Les carrelages sont classés suivant trois catégories qu’il convient de vérifier avant l’achat. Le revêtement de première catégorie est dit de "premier choix" car il est capable de supporter un grand nombre de passages du fait de sa robustesse incomparable. Il est le seul à présenter une garantie décennale. Les autres choix sont forcément jugés de qualité inférieure.
De plus, ils conviennent aux espaces subissant moins de passages et sujets à moins de salissures. Outre la catégorie, il est aussi indispensable de jeter un œil au classement UPEC. Cet acronyme définit quatre spécificités, identifiées chacune par une lettre. Le “U” définit la résistance à l’usure ainsi qu’à la marche et au passage. Le “P” indique la résistance au poinçonnement, c’est-à-dire les trous formés par les talons aiguilles ou les pieds des meubles. Le “E”, quant à lui, correspond à la résistance à l’eau et enfin le “C” définit le pouvoir du carrelage à résister aux agents chimiques quotidiens. De plus, chaque critère est classé selon un degré de résistance noté de 1 à 4. La note de 1 étant attribuée à la résistance la plus faible tandis que la note de 4 est décernée à la résistance maximale.
Le matériau est aussi un facteur à prendre en compte dans votre choix. Les pièces, à fort passage ou à haut risque de salissures, seront revêtues de pierres naturelles. Ardoise, marbre ou encore granite sont les meilleurs choix car ces pierres sont très résistantes. Toutefois, elles sont plus onéreuses et présentent l’inconvénient d’être froides sous les pieds. Pour les pièces peu soumises à l’usure, il est possible de choisir de la pierre blanche naturelle, du travertin ou encore de la faïence. Elles ne peuvent prendre place dans une pièce humide sans application d’un traitement car elles sont très poreuses - attention également aux taches. Si vous hésitez, il existe des carrelages dits intermédiaires, comme le grès cérame, la terre cuite ou les carreaux de ciment. La terre cuite, étant très poreuse, doit aussi faire l'objet d'un traitement avant de pouvoir être installée dans une pièce d’eau. A noter que ces dernières solutions - pierre naturelle, terre cuite et carrelage intermédiaire - sont à proscrire si vous n'êtes pas un fana du nettoyage régulier. En effet, ce type de carrelage demande énormément de temps dans le nettoyage et la protection des sols afin de conserver un bon entretien.
La couleur est un autre élément à prendre en compte. Les blancs demandent plus d’entretien car les tâches sont visibles immédiatement. Il vaut donc mieux éviter un sol tout blanc dans une entrée ou dans la cuisine par exemple. Si vous désirez toutefois un sol clair, optez davantage pour des teintes cassées, comme le beige ou le gris clair. Si vous choisissez un coloris sombre, cela peut nécessiter un entretien plus régulier surtout s’il est brillant. Veillez aussi aux joints, qui, s’ils sont larges, demanderont un nettoyage plus régulier. Enfin, les carreaux lisses sont plus simples à laver que les structures striées ou rugueuses.
Avec le carrelage, il est possible de créer l’ambiance de votre pièce. C’est aussi un outil très utile pour créer des effets optiques. Ainsi, les petites pièces pourront paraître plus volumineuses grâce à de grands carreaux aux joints invisibles.
Découvrez Reserva de MetropolTrouver des carreaux de grandes dimensions est de plus en plus simple puisque ces grands modèles sont la tendance du moment. Ainsi les dimensions 60x60, 100x100 ou 120x120 remplacent les dimensions classiques 10X10 et 20X20. Parfait pour les petites pièces, ces derniers conviennent notamment aux grandes pièces en y apportant une touche contemporaine. Enfin, sachez que plus le revêtement est clair, plus l’espace paraîtra important.
Les gammes de carrelage s’enrichissent régulièrement. Il est donc possible de retrouver des formes multiples et variées mais aussi des effets de matières totalement inédits tels que les carreaux aspect béton pour un rendu contemporain réussi ou encore des carreaux “effet métallique” pour un style totalement décalé qui sied aux salles de bains modernes. Mais il est aussi possible de trouver des carreaux effet pierre grise, bois massif ou patiné pour des intérieurs plus sages. Les amoureux du style traditionnel pourront opter pour des carreaux aux motifs floraux avec des coloris doux et variés comme beige, chocolat ou gris. Ils apportent ainsi une touche végétale dans un monde minéral composé de revêtement muraux en ciment par exemple. Si vous en avez assez des sols lisses, les carrelages avec impressions en relief sont faits pour vous. Ils créent une ambiance feutrée et intime quelle que soit la pièce. Et pourquoi ne pas sélectionner un carrelage “aspect parquet” pour le salon ou “effet lave” pour la cuisine ? Découvrez toutes les informations pour créer un intérieur coloré et chaleureux grâce au carrelage.
Les ambiances rustiques seront mises en valeur par le grès étiré ou la terre cuite. La tomette présente un ton chaud, très naturel et s’inscrit très bien en extérieur. L’ardoise présente, quant à elle, un aspect irrégulier qui convient aux pièces contemporaines. Pour apporter un effet noble dans une pièce sans se ruiner avec un carrelage en marbre, il existe le travertin qui apporte, avec son effet vieilli, une touche chic. La pierre calcaire, quant à elle, offre un aspect chaleureux. Concernant cette même pierre, il faut savoir qu’il en existe deux types : la pierre bleue et la pierre blanche, qui sont en parfaite harmonie avec des meubles en bois clair.
A cela, il faut ajouter le prix du gros œuvre. Il existe trois grands types de poses du carrelage. La méthode traditionnelle - dite du carrelage scellé - est fastidieuse et demande impérativement l’intervention de professionnels. C’est la pose la plus onéreuse - à partir de 50 euros le m². La pose du carrelage collé est une méthode rapide qui permet de recouvrir un sol déjà existant pourvu qu’il soit sain. La pose du carrelage clipsable est assez récente. A l’instar du parquet clipsable, on enclenche les différents carreaux les uns contre les autres. Ces deux méthodes sont plus économiques - à partir de 25 euros le m². Il faut toutefois que la surface sur laquelle est posée le carrelage soit sans défaut, autrement il faudra compter en plus le ragréage.
Ces prix correspondent à une pose droite, élégante et classique. Pour une pose en diagonale, qui offre un effet optique gommant les petits défauts de la pièce, il faudra sans doute rajouter 5 à 7% du prix de base. Mais il existe bien d’autres poses possibles, demandant naturellement plus de dépenses telles que la pose en damier - réclamant plus de travail et une variété plus importante de carreaux - ; “en tapis“ ou encore "en cabochon" dont l’effet décoratif est inégalé. Ces options ajoutent naturellement des frais supplémentaires et peuvent conduire à une augmentation importante - jusqu’à 25% pour la pose en cabochon.
La durée des travaux peut aussi être une option pour choisir tel ou tel carrelage. Elle va dépendre du type de pose choisi. Généralement, pour une pose collée, il faut compter une demi-heure par m². La pose scellée est plus longue et demande bien souvent le double du temps. Dans les deux cas, il faudra prendre en compte un délai supplémentaire pour effectuer les joints (au minium 24 heures après la pose du carrelage).
Choisir de manière efficace votre carrelage n’est pas une sinécure. Ambiance, couleur, type ou encore pose sont des éléments indispensables qui doivent être pris en compte pour ne pas regretter votre choix par la suite. Et même si vous perdez un peu de temps avant d’entreprendre vos travaux, au final vous serez heureux de constater que vous avez fait le bon choix.